Le co-branding dans l’univers du Web

Il est plus courant dans le domaine industriel avec pour exemple l’alliance Renault et Miss Sixty (pour la sortie d’une nouvelle Renault Twingo) ou bien dans le domaine  de l’agro-alimentaire tel que le rapprochement de Coca Cola et d’Ubisoft (pour l’édition de la cannette de Coca-Cola Zéro à l’effigie des célèbres franchises du domaine du jeu vidéo comme « Les lapins crétins », « Prince of Persia », Etc …).

Le co-branding pourrait paraître une pratique marketing courante, il est pourtant bien plus rare dans le domaine du Web.

Sur Internet, les marques ont la possibilité de créer des sites d’actualités, des quizz, des jeux co-brandés ou bien encore des services présents dans de nombreux sites Internet (comme l’affichage de la météo en live par meteo.fr), etc…

Le but est d’apporter une réelle valeur ajoutée à l’internaute.

Quelques exemples

Microsoft et Pepsi ont récemment réalisé un très bel exemple de site co-brandé lors de la coupe du monde de football en Afrique du Sud. Il s’agissait,  par le biais d’un superbe advergame, de proposer à l’internaute une expérience vidéo ludique unique, les deux marques étant extrêmement bien exposées durant l’ensemble du parcours utilisateur.

le site de Clara Morgane en co-branding entre Sony Music et Gini

Et voici d’autres exemples dans le domaine de l’actualité :

En dessous, en capture d’écran, la marque Reebok s’est associée à Media 365 pour la création d’un site d’actualité sportive centré uniquement sur une la cible féminine. http://irreesistible-women.com

Aspects négatifs et positifs du co-branding Web

Comme dans toute stratégie marketing, il existe des inconvénients et des avantages.

Inconvénients

Pour l’éditeur :

• Le site est uniquement sponsorisé par une marque (habillage de page, pavé, rubrique dédiée …). Dans le cadre d’un site Pure Player, les opérations commerciales supplémentaires ne seront donc pas possibles.
• Médiamétrie (fournisseur de mesure d’audience) n’aime pas les sites co-brandés car ils agrègent les audiences de sites partenaires.
• Le site est souvent pensé aux couleurs du partenaire. Si celui-ci ne se réengage pas, il faudra revoir la charte graphique du site.

Pour le partenaire :

• Il n’est pas le propriétaire du site, mais juste « l’acteur ».

Avantages
Pour l’éditeur :

• En fonction du partenaire, le site peut avoir une vrai légitimité sur un secteur donné.
• Il est le propriétaire du site
• Il n’est pas nécessaire d’avoir une régie publicitaire pour financer le site, seul le financement du partenaire suffit pour la mise en place technique et pour le suivi rédactionnel
• Le partenaire peut avoir intérêt à investir dans le social media, en augmentant par exemple le nombre de fans de sa FanPage Facebook. Si le partenaire ne se réengage pas, c’est l’éditeur qui récupère les bénéfices de l’opération.

Pour le partenaire :

• Visibilité optimale de la marque
• Légitimité sur la thématique choisie (l’éditeur dispose de journalistes qualifiés sur la thématique en question)
• Pas de frais de mise en place (en général la marque le rentabilise sur plusieurs opérations)
• D’autres solutions sont souvent proposées par l’éditeur (réalisation d’applications mobiles, organisation de jeu concours …)

Quel est la visibilité d’une marque sur un site co-brandé ?

Il existe plusieurs niveaux pour un site co-brandé allant du simple habillage de page à un contenu éditorial de qualité. Tout dépend bien sûr du budget que la marque y consacre, un site pure player coûtant en moyenne 120 000 euros. L’important est de communiquer sur un aspect ou un objectif que la marque défend. Ci-contre, est présentée une maquette de site co-brandé sur la thématique des énergies renouvelables pour le compte de Renault. Voici un tour d’horizon des principaux champs d’actions au niveau de la visibilité de la marque sur ce genre de site Web